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dimanche 9 mars 2014

Un des deux derniers thermomètres de la RPV2 est cassé : Tepco l’a probablement détruit pendant ses contrôles

Selon Tepco, un des 2 derniers thermomètres de l’enceinte de confinement primaire (RPV) du réacteur 2 est cassé. Il n’y reste plus maintenant que celui qui est près du fond de la RPV.
Tepco affirme qu’il est possible que ce soit parce qu’ils ont envoyé un trop fort voltage pendant leurs tests de résistance de l’isolation.
Ils s’en sont aperçu dans l’après-midi du 18 février 2014 mais ils n’en ont rien dit, “parce qu’il leur a fallu du temps pour en évaluer les conséquences”. (*)
Tepco affirme qu’ils sont toujours en mesure de relever les températures avec l’autre thermomètre et qu’ils en installeront un nouveau.
Ils ne précisent néanmoins pas quand ils prévoient de le faire. La dernière fois qu’ils ont eu à réinstaller un nouveau thermomètres, ça leur a pris pratiquement six mois.
Ils ne peuvent pas détecter les éventuelles reprises de criticité avec un seul thermomètre pour le cas où, comme le pense Fukushima Diary (cf. [Court édito] Où est le combustible fondu ?]), le combustible fondu est éparpillé dans la RPV (enceinte principale) et la PCV (enceinte primaire).
 Le minimiser au début et ajouter tranquillement de nouvelles informations pour que personne ne le remarque. Tout pour que le troupeau ne s’échappe pas. C’est leur stratégie.

 (*) C’est encore une erreur de manipulation. Selon Tepco, ils ont branché à un voltage de 2,5 fois la limite tolérée par le thermomètre pour sa capacité d’isolation.
Ils avaient le manuel mais l’opérateur n’a pas fait attention à la limite du voltage.
Les travailleurs expérimentés sont forcés de partir vite à cause de la forte radioactivité ambiante dans la centrale de Fukushima. On s’inquiète de la pénurie actuelle en travailleurs expérimentés qu’affronte Tepco après l’augmentation de la demande pour les constructions des jeux olympiques et aussi le redémarrage des autres centrales nucléaires. Or, Tepco nie le risque en affirmant qu’ils ont toujours une réserve suffisante de travailleurs du nucléaire dans leurs autres centrales.
D’un autre côté, la presse locale met en avant que le manque de travailleurs d’expérience a déjà commencé à cause des récents problèmes issus de continuelles erreurs opératoires pendant les travaux de base.


Ce qui ressort de cette nouvelle, c'est l'incompétence des techniciens qui travaillent sur le site maintenant. Il y a de moins en moins de volontaire et l'ambiance radioactive est terrible. Trouver des "kamikazes" formés et les envoyer au "charbon" ce n'est pas évident. Encore une leçon a tirer pour la France. En l'état actuel, nous ne ferions surement pas mieux.

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